Le 28 février 2024 , le Parlement ghanéen a adopté un projet de loi criminalisant les personnes appartenant à cette communauté de LGBTQ+ . Cette loi élargit les peines pénales pour les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres, transsexuelles et même les personnes qui manifestent leurs soutiens au LGBTQ+.
Pour le parlement, cette loi vise à protéger les futures générations.
L’adoption de cette loi a suscité une réaction de l’Organisation des Nations Unies qui la complètement condamné et la juge » Profondément troublante »
« Nous exigeons que ce projet de loi n’entre pas en vigueur. Nous demandons instamment au gouvernement ghanéen de prendre des mesures pour que chacun puisse vivre à l’abri de la violence, de la stigmatisation et de la discrimination, quelle que soit son orientation sexuelle ou son identité de genre », a déclaré Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme.
Pour l’ONU ce projet de loi vise à restreindre la promotion ainsi que le financement d’activités en lien avec cette communauté.