Le Ghana pourra perdre jusqu’à 4 milliards environ de financement de la Banque Mondiale en promulguant la loi anti-LGBT+. La semaine dernière, les législateurs ghanéens ont approuvé un projet de loi visant à restreindre considérablement les droits des personnes LGBT+, suscitant l’indignation chez les défenseurs des droits de l’Homme.
Selon les dispositions du projet de loi, les personnes se livrant à des activités LGBT+ encourent une peine d’emprisonnement allant de deux mois à trois ans. En outre, « la promotion » de l’homosexualité est passible d’une peine de prison allant de cinq à 10 ans.
Notons également que le président ghanéen pourrait ne pas signer le projet de loi adopté la semaine dernière par le Parlement de son pays contre les pratiques LGBTQ, après sa déclaration selon laquelle « il n’approuverait pas un texte anti-gay tant que la Cour suprême n’aurait pas statué sur son cadre légal ». Une déclaration qui intervient après les avertissements du ministère ghanéen des Finances. infoduburkina.net