La justice malienne a rejeté la demande de l’État dans sa posture de dissoudre le parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance ( SADI ).
Les autorités maliennes ont estimé que le chef du parti SADI a » porté atteinte aux institutions ». Dans ce sens le gouvernement a demandé la dissolution de son parti.
Mais ce 20 mai 2024 sur décision, la justice n’a pas accepté cette demande des autorités de la transition.
« Ça veut dire que pour la justice malienne, il y a encore de l’espoir. Il y a des femmes et des hommes qui sont résolus à dire le droit et à se battre, à comprendre que l’indépendance de la magistrature dont on bénéficie aujourd’hui a été inscrite dans la Constitution du Mali par le sang du peuple debout en 1991 », a affirmé Oumar Mariko, le président du SADI, actuellement en exil.