Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a exprimé, ce 11 avril, une profonde préoccupation suite au décret suspendant les activités des partis politiques et des associations civiques au Mali. « Il doit être immédiatement abrogé », a déclaré le Haut-Commissariat dans un communiqué publié sur X.
Le décret en question a été pris le 10 avril lors d’un conseil des ministres, et est justifié par « des raisons d’ordre public » et sécuritaires. La Haute Autorité de la Communication (HAC) a également appelé les médias à ne plus couvrir les activités politiques dans le pays.
Selon le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, un espace civique ouvert et pluraliste est essentiel pour garantir les droits de l’homme, la paix, la sécurité et le développement durable dans le pays.
Les réactions locales et internationales à ce décret sont mitigées, certains exprimant leur soutien aux mesures prises au nom de la stabilité et de la sécurité, tandis que d’autres craignent une restriction supplémentaire des libertés fondamentales et une détérioration de la situation démocratique déjà fragile.